lundi, décembre 29, 2008

2009, quelle année ? quelles sociétés? quelles biodiversités?


Un banc rustique sous les arbres, un paysage où la présence humaine reste discrète, sans arme de destruction, où l'on peut prendre le temps de réfléchir et de méditer sur la paix nécessaire à tout être vivant, homme, animal, végétal pour s'épanouir et prospérer en bonne santé.

Bouriane verte souhaite une bonne année 2009 à ses amis.

lundi, décembre 15, 2008

Spéciale chasse (2)

Un autre article m'interpelle dans les pages Spéciales chasse.

"Les chasseurs n'ont pas d'âge " nous indique que chasser conserve bien, et nous donne l'exemple d'un chasseur de Saint Jean de Laur, en bonne forme et âgé de près de 98 ans qu'on a envie de féliciter.

Marcher dans la nature, faire de l'exercice permet donc de maintenir la forme.

Avis donc à nos chasseurs qui veulent se déplacer maintenant en voiture.

Si les chasseurs presque centenaires existent, les vieux naturalistes, botanistes, géologues, dévoreurs de kilomètres, sont encore légion. J'en ai connu, qu'on avait parfois peine à suivre.

Comme le grand naturaliste arpenteur du désert Théodore Monod, né en 1902, mort en 2000 et qui entre autres a présidé le R.O.C (Rassemblement des Opposants à la Chasse) avant que ce mouvement n'évolue en Ligue R.O.C (plus exactement la Ligue ROC pour la préservation de la faune sauvage et la défense des non-chasseurs ), présidée actuellement par Hubert Reeves.

Il y a quelques années, j' avais eu la chance d'assister à un colloque au Museum où il était présent en temps que spectateur, et je me souviens avec émotion de cette frêle silhouette trottinant discrètement dans les allées du Jardin des Plantes.

Forte personnalité, ce vrai naturaliste à la mode ancienne, que j'ai toujours beaucoup admiré.

"Je n'aime pas les animaux, je les respecte. Les animaux ne veulent pas qu'on les aime, ils veulent qu'on leur foute la paix" (T. MONOD)

Libellés : , ,

Spéciale chasse lotoise

Le pauvre botaniste a pris connaissance avec beaucoup d'intérêt les deux pages "Spéciale chasse" de la Dépêche de Vendredi dernier.

Bonne communication en direction de la population lotoise de la nouvelle équipe, après une photo l'autre jour de notre préfète s'exerçant au maniement de l'arc après l'inspection d'une battue.

A la différence des pages spéciales 2007, nous ne sommes plus invités à "cueillir la nature" sans contraintes ni limites, mais nous sommes bien informés sur le rôle de la chasse dans l'espace départemental. On peut prolonger cette information sur le nouveau site Internet de la Fédération départementale. Un site en Spip pour les initiés, comme celui de Lot Nature Botanique.

J'ai noté avec plaisir qu'à Corn on pouvait rencontrer des panneaux de signalisation avertissant les autres utilisateurs de la nature de l'activité de chasse. Je n'en ai pas encore rencontré dans mon coin de Bouriane, où les sangliers "niquent" encore avec ardeur, où cerfs et chevreuils martyrisent joyeusement les jeunes arbres non protégés, et où les chasseurs utilisent parfois la voiture pour rentabiliser la régulation.

Le pauvre botaniste est aussi intéressé par les" jachères utiles à la faune sauvage". Nous voyons ainsi fleurir çà et là de jolis parterres fleuris, surtout à base de cosmos et autres plantes non européennes en mélanges utilisés couramment dans les jardins. Je rêve alors du jour où nos 58 agriculteurs du Quercy Blanc qui ensemencent ainsi 260 hectares découvriront qu'il y a aussi des plantes indigènes qui peuvent jouer le même rôle et sémeront des mélanges de graines, composés en Quercy, plus en accord avec les terroirs du coin , et destinés à s'insérer plus discrétement dans la flore lotoise.

Je me réjouis que depuis la grippe aviaire, la faune sauvage est surveillée, sans oublier tout de même le rôle principal tenu par les échanges commerciaux dans les alertes récentes à cette maladie. Dans le Lot, je découvre en photo qu'on soigne les lièvres lorsqu'ils sont malades... si...si....

D'autres découvertes ? allez... je vais vous faire part d'un secret: à Labastide-du-Ver, les blaireaux, espèce tant haïe de nos agriculteurs et des lieutenants de louveterie, sont carnassiers..

Il me semble que, à l'exemple de notre animal terrassier, notre pauvre botaniste se doit de creuser davantage cette question en Commission départementale de la Chasse et de la Faune sauvage.

Libellés :

dimanche, décembre 07, 2008

Les mamelles du savoir régional

Nous pouvons les repérer sur le remarquable site de la Société scientifique historique et archéologique de la Corréze que nous avons découvert en cherchant de l'information sur Ernest Rupin.

Sur le menu principal, dans la colonne de gauche, un petit clic sur:

Organisation des documents téléchargés

Ca y est ?

Alors, allez y, aspirez longuement, goulûment et sans crainte dans la section TETECHARGEMENTS.

"Vous avez toute votre tête"? me dit-on.

Certes oui, mais parfois tout de même un peu déformée ....

Libellés :

mercredi, décembre 03, 2008

Herbier encore et toujours...




Différence avec l'herbier d'Antoine Bras, cet herbier a su rester dans la région d'origine du botaniste initiateur.


C'est celui d'Ernest Rupin (1845-1909), érudit local, premier conservateur du Musée de la ville de Brive fondé en 1883. Ce musée a été transféré en 1989 à l'hôtel Labenche.

C'est aussi le rédacteur d'un Catalogue des plantes qui croissent dans le département de la Corrèze paru en 1879, encore bien utile aux botanistes résidant dans la partie Nord du Lot.

Nous avons découvert son existence grâce à une exposition organisée par Dominique Gaudefroy , qui nous a permis d'utiliser la photo ci-dessus et dont on peut retrouver le travail remarquable de botaniste sur son site.

Nous le remercions.

Libellés : ,

mardi, décembre 02, 2008

Je hais les dimanches..

"La chasse dans les régles de l'arc": un article de la Dépêche de ce Lundi met en vedette une battue au sanglier inhabituelle qui vient d'avoir lieu à Espère avec les archers du Lot, le gibier blessé étant repéré à la trace et géré par des chiens de rouge ou chiens de sang. Pour le détail, je renvoie aux sites des associations locales.

Je cite une partie de l'article reprenant les propos d'un chasseur à l'arc:

"C'est un exercice très intéressant, car il fait appel à de bonnes qualités physiques et à une préparation rigoureuse.
C'est fascinant de pouvoir être tout prêt d'un animal en se fondant dans la nature afin de ne pas éveiller ses sens. Il m'est arrivé de me retrouver à quatre petits mètres d'un chevreuil. Ce jour-là, mon vrai plaisir, c'était tout simplement de regarder l'animal... sans le tuer"


Dans le même temps, ce même jour, près de chez moi, sur la route sinueuse et étroite qui descend vers la vallée au milieu de la forêt, à côté de dix voitures alignées encombrant la moitié gauche de la chaussée, sans triangle de sécurité, les conducteurs coiffés de rouge fluo, les mains dans les poches, discutaient en attendant je ne sais quoi. L'un d'eux démarre en trombe avant que je passe, m'obligeant à stopper.

Depuis trois semaines, dans cette unité de gestion où les sangliers ont copulé jadis avec ardeur, chaque week end, le Samedi et le Dimanche, le groupe est occupé ainsi à surveiller le même secteur, un secteur forestier en flanc de vallée, où d'habitude j'aime me promener, les sens en éveil, attentif à la moindre larve réfugiée dans le bois mort, au moindre mollusque en balade nourricière, au moindre lichen ou champignon inconnu ou inhabituel, heureux de découvrir le petit peuple varié qui occupe le dessous d'une grosse pierre.
IL M'EST ARRIVE DE ME RETROUVER A QUATRE PETITS METRES D'UN CHEVREUIL.

Mais ce dernier dimanche, comme les 3 dimanches précédent je n'ai pas eu la possibilité
de regarder un animal... sans le tuer... C'est un exercice très intéressant, car il fait appel à de bonnes qualités physiques et à une préparation rigoureuse
.

Sécurité oblige bien sûr.
La mienne d'abord...


Un jour sans chasse le week end serait quand même bienvenu pour tous, et surtout pour les promeneurs qui travaillent en semaine...
Il faut apprendre parfois à partager un peu le plaisir.... les amis...

Libellés :