Au courrier du jour, l'Institut suédois..
L'annonce de deux expos d'une Photographe Suédoise Héléne Schmitz à la Galerie Maria Lund à Paris jusqu'au 4 Décembre.
La première, des photographies de Plantes "Carnivores" enlevées de leurs habitats pour montrer le caractère effrayant des dispositifs de capture des proies, n'émeut pas trop le botaniste, habitué à les côtoyer dans leur environnement familier.
La deuxiéme, "Jardins engloutis", interroge plus chez moi le souvenir de la découverte des idées exprimées par Francois Terrasson au moment de la lecture de son livre "La peur de la Nature".
A relier en ce moment avec le fauchage actuel des ronces ayant envahi mon vieux verger, où je sacrifie malheureusement aux idées dominantes. Ronces et broussailles ne peuvent bien sûr coloniser le Lot, malgré le départ récent de nombreux agriculteurs: çà ne ferait pas propre et le département paraitrait négligé. Mon jardin également.
La peur de laisser "naturer la nature", celle de la végétation exubérante qui envahit toutes les oeuvres humaines si on lui oppose pas nos valeureuses machines, la même végétation inquiétante qui montre le bout de son nez dans les photographies d'Héléne Schmitz..., cette peur n'existe pas chez les petits rouges-gorge familiers, défiant les chats errants, et qui bien à l'abri, ont envahi depuis quelques jours, à deux pas de la maison, la haie piquante des cognassiers du Japon.
La végétation vigoureuse abrite, nourrit et protége d'abord ceux qui y vivent.
C'est à méditer avant de couper inconsidérément.
1 Comments:
Délicat équilibre entre la nature et nous. Je garde quelques orties,pour les papillons, invite de belles sauvages. Cela demande autant de travail qu'un jardin où tout est planté d'espèces cultivées.
J'aime consoudes et pulmonaires au pied des rosiers. Comme ces scabieuses venues s'installer et qu'il faut nettoyer après la floraison, comme leurs cousines des pépinières.
Enregistrer un commentaire
<< Home