jeudi, mars 10, 2011

Qui a tué l'écologie ?

Un nouveau livre de Fabrice Nicolino à paraître le 16 Mars aux éditions LLL


Quatriéme de couverture:



Ce livre va faire mal, parce qu’il décrit ce qu’est devenu le mouvement écologiste officiel, celui des salons dorés, des petits-fours, des photos de groupe devant les palais officiels. Ce livre va faire mal, parce qu’il révèle pour la première fois l’histoire, les histoires, les coulisses. On peut donc le lire comme un roman vrai, un polar implacable, rempli de personnages aussi étonnants qu’Anton Rupert, l’un des véritables fondateurs du WWF International.

Mais l’acte d’accusation vise bien au-delà la « bande des quatre » qui s’est autoproclamée représentante de la société française. Et qui a décidé de se soumettre aux ruses et risettes de l’État français, Nicolas Sarkozy, Jean-Louis Borloo et Nathalie Kosciusko-Morizet en tête. Certes, il existe de nombreuses différences entre le WWF, Greenpace, la Fondation Nicolas Hulot et France Nature Environnement (FNE). Ce document rend à chacun ce qui lui appartient.

Mais au total, le bilan est désastreux. Alors que les mêmes clament que la planète est en perdition – et elle l’est -, ils préfèrent compromis et compromissions, tapes dans le dos et décorations. Dernière dérobade : l’affaire des gaz de schistes, qui exigerait pourtant une mobilisation immédiate. « Qui a tué l’écologie ? » ne se contente pas de poser une question, mais y répond. Le livre a été écrit par un écologiste engagé depuis des décennies dans le combat pour la vie sur terre. Il appelle à un sursaut historique, seul capable de nous aider à faire face à la crise écologique qui arrive. Qui est déjà là. C’est donc un cri d’espoir. Et un appel majeur.






Commentaire personnel: pour les lecteurs de Planète sans visa et des Cahiers de Saint Lambert, dont je suis, c'est incontestablement un livre à lire. Pour les autres aussi: çà permet de se situer par rapport aux choix personnels de l'auteur, écologiste militant, bien informé à l'écriture vive et talentueuse.

Question bête tout de même: est il nécessaire en France, où l'écologie politique a encore du mal à trouver sa place de fusiller allégrement des associations, certes imparfaites, (je pense à FNE surtout, avec qui je correspond, grosse fédération d'associations de base ) qui ont du mal parfois bien du mal à trouver leur place pour exposer leurs choix (voir les récentes affiches controversées sur l'agriculture)? Il faudra lire ce livre pour y répondre.

Et pour ajouter à mes états d'âme, la lecture du quotidien local