Quand " le vivant enveloppe le mort".
Drôle de formule tout de même.
C'est le titre d'un paragraphe du chapitre "Le Christo des forêts ou l'Art de tout envelopper " dans l'ouvrage récent de Francis Hallé, Plaidoyer pour l'arbre, (édition Acte Sud).
En cherchant les Orchidées mâles, Orchis mascula, sous les chênes pubescents des alentours du gouffre de la Croze del Cat,sur la route de Catus à Thédirac, j'ai photographié cet arbre probablement victime d'un grave accident dans sa jeunesse et qui a survécu admirablement, illustrant ainsi parfaitement le texte de Francis Hallé.
En effet, les tissus vivants ont continué leur croissance en enveloppant comme d'habitude la partie morte du tronc, mais seulement sur la moitié de la circonférence, laissant bien visible cette structure morte rigide; celle ci est maintenant exposée à l'humidité, et donc susceptible d'être plus facilement victime des agressions des champignons et des insectes.
La partie terminale du tronc, bien visible, est entiérement morte.
Curieux mélange du mort et du vivant chez cet arbre qui semble par ailleurs continuer normalement sa croissance.
C'est le titre d'un paragraphe du chapitre "Le Christo des forêts ou l'Art de tout envelopper " dans l'ouvrage récent de Francis Hallé, Plaidoyer pour l'arbre, (édition Acte Sud).
En cherchant les Orchidées mâles, Orchis mascula, sous les chênes pubescents des alentours du gouffre de la Croze del Cat,sur la route de Catus à Thédirac, j'ai photographié cet arbre probablement victime d'un grave accident dans sa jeunesse et qui a survécu admirablement, illustrant ainsi parfaitement le texte de Francis Hallé.
En effet, les tissus vivants ont continué leur croissance en enveloppant comme d'habitude la partie morte du tronc, mais seulement sur la moitié de la circonférence, laissant bien visible cette structure morte rigide; celle ci est maintenant exposée à l'humidité, et donc susceptible d'être plus facilement victime des agressions des champignons et des insectes.
La partie terminale du tronc, bien visible, est entiérement morte.
Curieux mélange du mort et du vivant chez cet arbre qui semble par ailleurs continuer normalement sa croissance.
1 Comments:
J'ai souvent été éberluée à la vue de chênes blancs qui vivaient malgré tous les terribles accidents qu'il peut leur arriver.
Une fois, un vieux, complètement creux à l'intérieur, on y tenait à plusieurs, et puis la partie du dessus qui continue à pousser - et qui a également adopté de nouvelles pousses à partir de glands. Un mélange étonnant, et souvent splendide.
Ça me laisse toujours rêveuse quant à leur façon de vivre.
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