mercredi, septembre 30, 2009

Impressionnant.....

ce que je lis dans l'édition électronique du Monde de demain..

On commence à protéger l'anguille; d'abord dans les Pays Bas où l'on va interdire sa pêche pendant deux mois; cette année.... puis les années suivantes...

Ca commence aux Pays Bas, mais tous les pays de l'Union Européenne devront prendre des mesures de protection analogues pour préserver ce poisson migrateur menacé de disparaitre.

C'est impressionnant, car tout jeune garçon, cette pêche à l'anguille dans le Pas de Calais de mon enfance a été la distraction de nombreux jeudis. Sous l'aimable autorité du papa instituteur d'un de mes copains, nous allions "péquer à l'moque" dans les fossés du voisinage de Calais, fossés maintenant détruits et recouverts du bitume des installations d'Eurotunnel..."Péquer à l'moque", c'est d'abord apprendre à confectionner "une moque", c'est à dire une ficelle de vers vivants enfilés (le démarrage est peu agréable...)," suspend' l'moque au bout d'eune ficel'" et laisser trainer dans 50 cm d'eau d'un petit fossé contenant des "étoupes" (algues vertes filamenteuses) ...Les anguilles ne se méfient pas, agrippent les vers et gloutonnes, se laissent tirer à l'extérieur et soulever au dessous de l'eau.

On les amène alors doucement au dessus d'un parapluie retourné et modifié de façon à posséder un filet allongé au sommet destiné à recueillir les anguilles. On en ramenait ainsi facilement une vingtaine chacun....

Pour les personnes de mon âge, impressionnante vraiment est la perte de biodiversité mondiale (l'anguille est un poisson migrateur qui passe une partie de sa vie en mer...) surtout quand cette perte frappe et entame ce qui était votre univers familier..

Une recherche sur le Net me permet de lire que la protection démarre aussi en France en Vendée.

1 Comments:

Blogger cão said...

Quand j'étais môme, sur les bords de l'estuaire, en bas-Médoc, l'anguille était surtout consommée à l'état d'alevin : la piballe (la civelle).

C'était un plat de pauvres, que l'on voyait pêcher jusque dans les bassins à flot de Bacalan.

Puis ce mets apprécié des nippons partait en extrême-orient par avion cargo, pour plusieurs centaines de francs le litre.

Puis cette pêche a été autorisée pour les stricts professionnels qui barraient les chenaux de leurs tangons porteurs de tamis ...

Aujourd'hui, espèce protégée puisqu'en péril ...

lundi, octobre 05, 2009 6:08:00 AM  

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