En 1898, l'abbé Coste et Ernest Malinvaud font la connaissance de Camille Lamothe, botaniste lotois à Gorses.
Des journées consacrées à l'Abbé Hippolyte Coste sont organisées dans quelques jours à St Paul des Fonts, dans l'Aveyron, département voisin du Lot.
A ce propos, il faut rappeler que l'Abbé Coste (1858-1924) est l'auteur de la magistrale Flore de la France parue de 1901 à 1906, et encore en usage de nos jours; depuis le 6 Août 1894, il est curé de St Paul des Fonts.
En 1898, il s'occupe à réunir des matériaux hérités d'un autre botaniste ayant résidé en Aveyron, l'Abbé Joseph Revel (1811-1885) auteur d'un premier tome d'une Essai sur la Flore du Sud Ouest de la France. H.Coste va donc devoir herboriser dans toute la région pour préparer un deuxiéme tome qui paraîtra en 1900. Il voyage facilement en train, en partant de la petite gare de son village.
Cette Flore du Sud Ouest peut être consultée au Fonds ancien de la Bibliothèque de Cahors.
Ernest Malinvaud (1836-1913) est alors le dynamique secrétaire de la Société Botanique de France ( S.B.F.). C'est un botaniste très actif dans le Lot, où il vient souvent et séjourne dans sa proche famille qui réside à Thémines.Par contre, Coste séjourne chez lui, lorsqu'il monte à Paris.
Au début du mois de juillet 1898, Malinvaud a rendez vous avec l'abbé Coste à Latronquière, pour étudier la flore des associations des basse montagnes siliceuses.
Malinvaud fait le récit de leurs découvertes à la Société et donne une liste de plantes du Canton de La Tronquière (voir le Bulletin de la S.B.F. t.XL, p.415-416) parmi laquelle on remarque Lycopodium inundatum.
Et il ajoute:
Dans la liste des plantes entrevues dans l'herbier de Lamothe, il signale un autre Lycopode, Lycopodium clavatum.
Il semble que les Lycopodes aient depuis disparu du département du Lot
Camille Lamothe va devenir un correspondant actif de Malinvaud, à qui il envoie des plantes; il publiera notamment en 1909 une Contribution à la flore du Lot.Herborisations dans la vallée de la Cère. Il réside alors à St-Denis-lès-Martel.
Dans l'herbier de Malinvaud se trouvent des plantes récoltées dans le Lot par Lamothe. Malinvaud va léguer son herbier à G.Camus; celui-ci "conserve en l'amplifiant l'herbier du Lot" nous dit G.G.Aymonin; et plus loin, il ajoute que l'herbier Lamothe est maintenant à Paris.
Camille Lamothe était né le 2 Septembre 1868 à Bio; il décède le 11 Mai 1938 à St-Denis-lès-Martel (Journal de Botanique de la SBF Mars 2004 T.24 p.56 - Charpin & Aymonin). Jusqu'en 1926, il a fait partie de la S.B.F.
Il avait abandonné la floristique vers la fin de sa vie.
Il est très souvent cité dans les travaux d'inventaire de la partie quercynoise de la vallée de la Dordogne par des botanistes contemporains, J.C.Felzines, par exemple.
Michel Boudrie, André et Pamela Labatut mentionnent dans leur note sur "Les Ptéridophytes dans le département du Lot" (Bulletin de la SBCO.1996.t.27 p.12)leur redécouverte de la station unique pour le Lot d'une Fougère,Gymnocarpium robertianum à Floirac,signalée par Lamothe en 1907. Des indications précieuses sur sa localisation leur sont données par Mr.Joseph Carrière, instituteur de Floirac en retraite et depuis décédé: il ajoute que c'est Lamothe qui lui a fait passer son examen de botanique en 1924. On retrouve le nom de J.Carrière en 1962 dans les collaborateurs de la Carte de la Végétation de la France: feuille de Bergerac.
De REVEL à CARRIERE, en passant par COSTE, MALINVAUD et LAMOTHE, ainsi s'est activé dans le département du Lot tout un cortège de "hussards verts de la Botanique" (J.M.Drouin dans L'Ecologie et son Histoire Flammarion ).
A ce propos, il faut rappeler que l'Abbé Coste (1858-1924) est l'auteur de la magistrale Flore de la France parue de 1901 à 1906, et encore en usage de nos jours; depuis le 6 Août 1894, il est curé de St Paul des Fonts.
En 1898, il s'occupe à réunir des matériaux hérités d'un autre botaniste ayant résidé en Aveyron, l'Abbé Joseph Revel (1811-1885) auteur d'un premier tome d'une Essai sur la Flore du Sud Ouest de la France. H.Coste va donc devoir herboriser dans toute la région pour préparer un deuxiéme tome qui paraîtra en 1900. Il voyage facilement en train, en partant de la petite gare de son village.
Cette Flore du Sud Ouest peut être consultée au Fonds ancien de la Bibliothèque de Cahors.
Ernest Malinvaud (1836-1913) est alors le dynamique secrétaire de la Société Botanique de France ( S.B.F.). C'est un botaniste très actif dans le Lot, où il vient souvent et séjourne dans sa proche famille qui réside à Thémines.Par contre, Coste séjourne chez lui, lorsqu'il monte à Paris.
Au début du mois de juillet 1898, Malinvaud a rendez vous avec l'abbé Coste à Latronquière, pour étudier la flore des associations des basse montagnes siliceuses.
Malinvaud fait le récit de leurs découvertes à la Société et donne une liste de plantes du Canton de La Tronquière (voir le Bulletin de la S.B.F. t.XL, p.415-416) parmi laquelle on remarque Lycopodium inundatum.
Et il ajoute:
Une découverte , encore plus intéressante et inespérée, nous a causé, à mon compagnon et à moi, la plus agréable surprise. Nous avons rencontré, dans ce pays perdu, un jeune confrère modeste et ignoré, M.Camille Lamothe, instituteur à Gorses, près de La Tronquière. M.Lamothe, n'ayant d'autre encouragement que son goût pour l'étude et d'autre ouvrage pour le guider que la Flore de Gillet et Magne, a su non seulement étudier et déterminer exactement la plupart des plantes de sa localité, mais il a formé un herbier dont les plantes sont parfaitement préparées, même empoisonnées et fixées, ce qui est une marque de zèle peu commune chez un débutant.
Dans la liste des plantes entrevues dans l'herbier de Lamothe, il signale un autre Lycopode, Lycopodium clavatum.
Il semble que les Lycopodes aient depuis disparu du département du Lot
Camille Lamothe va devenir un correspondant actif de Malinvaud, à qui il envoie des plantes; il publiera notamment en 1909 une Contribution à la flore du Lot.Herborisations dans la vallée de la Cère. Il réside alors à St-Denis-lès-Martel.
Dans l'herbier de Malinvaud se trouvent des plantes récoltées dans le Lot par Lamothe. Malinvaud va léguer son herbier à G.Camus; celui-ci "conserve en l'amplifiant l'herbier du Lot" nous dit G.G.Aymonin; et plus loin, il ajoute que l'herbier Lamothe est maintenant à Paris.
Camille Lamothe était né le 2 Septembre 1868 à Bio; il décède le 11 Mai 1938 à St-Denis-lès-Martel (Journal de Botanique de la SBF Mars 2004 T.24 p.56 - Charpin & Aymonin). Jusqu'en 1926, il a fait partie de la S.B.F.
Il avait abandonné la floristique vers la fin de sa vie.
Il est très souvent cité dans les travaux d'inventaire de la partie quercynoise de la vallée de la Dordogne par des botanistes contemporains, J.C.Felzines, par exemple.
Michel Boudrie, André et Pamela Labatut mentionnent dans leur note sur "Les Ptéridophytes dans le département du Lot" (Bulletin de la SBCO.1996.t.27 p.12)leur redécouverte de la station unique pour le Lot d'une Fougère,Gymnocarpium robertianum à Floirac,signalée par Lamothe en 1907. Des indications précieuses sur sa localisation leur sont données par Mr.Joseph Carrière, instituteur de Floirac en retraite et depuis décédé: il ajoute que c'est Lamothe qui lui a fait passer son examen de botanique en 1924. On retrouve le nom de J.Carrière en 1962 dans les collaborateurs de la Carte de la Végétation de la France: feuille de Bergerac.
De REVEL à CARRIERE, en passant par COSTE, MALINVAUD et LAMOTHE, ainsi s'est activé dans le département du Lot tout un cortège de "hussards verts de la Botanique" (J.M.Drouin dans L'Ecologie et son Histoire Flammarion ).
2 Comments:
Lycopodium Clavatum est couramment utilisé en homéopathie.
Exact: voir http://www.vidal.fr/Medicament/boripharm-2418.htm
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