Galanthus nivalis : le Perce-neige
Dans le jardin, chaque année, nous guettons la floraison de cette petite plante bulbeuse bien connue: dès le début février nous pouvions donc nous déplacer pour aller l’admirer dans son habitat spontané: une belle station de quelques centaines d’exemplaires de cette plante au fond de la vallée du Vert, dans un sol profond conservant une certaine humidité, à demi-ombre.
Débordant de chaque côté d’une haie naturelle , sur le bord de la route menant de Gigouzac à la N20 d’une part, et dans la prairie souvent inondée à cette période d’autre part, c’est un ravissement en cette période de démarrage de la végétation.
Malheureusement cette année, une fois de plus l’engin qui fauche est passé: pourquoi, dans le département du Lot, en Bouriane, s’obstine t’on encore à détruire systématiquement la flore des bords de route au moment où elle est la plus belle; la plante qui fait 10 cm de haut au maximum ne gène en rien la sécurité des voitures.
Bref le tapis blanc habituel à cette époque, qui borde la D.127 est absent.L'administration est elle au courant de la réglementation qui protége cette espèce dans le département: on peut en douter.
Comme les Narcisses qui vont fleurir ensuite, il fait partie de la famille des Amaryllidacées: différence avec les Liliacées (ex : les Tulipes) , l’ovaire est infère comme on peut le voir sur le scan.
Quelques caractères, mais la plante bien connue est facile à identifier.
Deux feuilles glauques appliquées à plat l’une contre l’autre lorsqu’elles sortent du sol.
Fleur penchée solitaire sortant d’une spathe membraneuse arquée
Six tépales libres, les trois externes ovales, les trois internes plus courts, échancrés et marqués de vert.
Graines dispersées par les fourmis.
Une seule espèce en France, plutôt localisée dans la moitié Ouest.
0 Comments:
Enregistrer un commentaire
<< Home