La grande Férule: le retour
Au milieu des gousses du Févier qui la domine, depuis 8 jours, profitant de la température favorable, la grande Férule pointe de nouveau, au jardin, son feuillage lacinié et odorant.
C'est une exilée : elle vient des gorges du Gardon, ramenée, un peu comme dans la légende du cèdre de Jussieu, non pas dans un chapeau, mais dans le sac à dos du botaniste, sous forme d'une jeune plante de dix centimètres, racine pivotante comprise.
Elle poussait alors le long d'un sentier fort fréquenté, où son avenir était fort compromis.
Cela fait déjà plus de douze ans qu'elle apprécie l'air du Lot, au point de fleurir une année sur deux du haut de ses trois mètres bien comptés. Il lui a fallu tout de même trois ans pour arriver à ce résultat. A chaque floraison, je laisse la hampe portant les ombelles de graines séchées sur place dans l'espoir d'une naturalisation locale pas encore amorcée.
Lors de ma vie antérieure et professionnelle, l'apparition aléatoire de ces grandes plantes méridionales sur les bas côtés herbeux de l'autoroute du Soleil entre Cavaillon et Salon de Provence me permettait de continuer à herboriser au printemps tout en conduisant.
Actuellement, je la revois épisodiquement dans les environs des garrigues nîmoises, au détour des routes secondaires, où trop souvent, elle est malheureusement fauchée. C'est toujours un régal de rencontrer cette plante architecturale, parfois de la photographier, et je ne manque jamais de la faire connaître et admirer chez moi au moment de la sortie de terre et de la floraison. Elle semble fort appréciée aussi des Hétéroptères, en particulier du Pentatome rayé.
C'est une exilée : elle vient des gorges du Gardon, ramenée, un peu comme dans la légende du cèdre de Jussieu, non pas dans un chapeau, mais dans le sac à dos du botaniste, sous forme d'une jeune plante de dix centimètres, racine pivotante comprise.
Elle poussait alors le long d'un sentier fort fréquenté, où son avenir était fort compromis.
Cela fait déjà plus de douze ans qu'elle apprécie l'air du Lot, au point de fleurir une année sur deux du haut de ses trois mètres bien comptés. Il lui a fallu tout de même trois ans pour arriver à ce résultat. A chaque floraison, je laisse la hampe portant les ombelles de graines séchées sur place dans l'espoir d'une naturalisation locale pas encore amorcée.
Lors de ma vie antérieure et professionnelle, l'apparition aléatoire de ces grandes plantes méridionales sur les bas côtés herbeux de l'autoroute du Soleil entre Cavaillon et Salon de Provence me permettait de continuer à herboriser au printemps tout en conduisant.
Actuellement, je la revois épisodiquement dans les environs des garrigues nîmoises, au détour des routes secondaires, où trop souvent, elle est malheureusement fauchée. C'est toujours un régal de rencontrer cette plante architecturale, parfois de la photographier, et je ne manque jamais de la faire connaître et admirer chez moi au moment de la sortie de terre et de la floraison. Elle semble fort appréciée aussi des Hétéroptères, en particulier du Pentatome rayé.
1 Comments:
Il semble que vous ayez un seul pied. Or, cette espèce est-elle autogame ? Il est possible qu'une bonne partie des graines, voire toutes, soient sans embryon.Je vous suggère d'introduire un deuxième pied.
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