Effeuillage discret au bord de la rivière
Depuis quelques années, Cahors jardine officiellement aux frais du contribuable, dans de nombreux petits espaces éparpillés dans la ville et propose la découverte de ses Jardins secrets.
Les détails sont donnés sur le site de l'association Effeuillage, ou celui de la Mairie.
Quittons maintenant l'institutionnel...
Pour la journée des jardins, je vous propose une découverte, celle de deux jardins non officiels, proches de la rivière.
Le premier est un potager classique, et jouxte un des derniers jardins de maraîchage traditionnel, avant l'urbanisation probable et inéluctable dans quelques années. Une partie n'a pas été cultivée à cette époque: elle est rouge de coquelicots. Les désherbants chimiques ne font probablement pas partie de la panoplie du jardinier, ce que j'apprécie, et la banque de graines adventices reste riche
Le deuxiéme, clandestin et libertaire, est un de mes petits préférés, et je ne manque jamais d'aller y jeter un coup d'oeil furtif. Je l'appellerai "Le Jardin de la Ripisylve", coincé et étiré qu'il est dans un espace récupéré entre la route et la rivière, bordé d'aulnes, de peupliers, de platanes et de saules, fait de terre limoneuse bien noire.
On pourrait aussi le nommer "Le jardin des Menthes", du nom de l'aromatique vivace en touffes persistantes dans un carré bien délimité.
De grands semis de Persil non frisé accompagnent d'autres ombellifères aromatiques que je n'ai pu reconnaitre de loin avec certitude , mais qui dans mon idée,doivent accompagner agréablement en quantité quelque plat bien méditerranéen, apprécié par la famille du jardinier que j'imagine colorée.
Allons, allons, Cahors comme la France tout entière se métisse, nous ne sommes plus totalement dans le seul contexte occitan, et c'est tant mieux. Les nourritures nouvelles vendues sur le grand marché voisin en témoignent et on ne trouve plus seulement des cabécous et des girolles. Gambetta, le grand homme de la ville, né sur la place, ne s'y retrouverait plus.
Les détails sont donnés sur le site de l'association Effeuillage, ou celui de la Mairie.
Quittons maintenant l'institutionnel...
Pour la journée des jardins, je vous propose une découverte, celle de deux jardins non officiels, proches de la rivière.
Le premier est un potager classique, et jouxte un des derniers jardins de maraîchage traditionnel, avant l'urbanisation probable et inéluctable dans quelques années. Une partie n'a pas été cultivée à cette époque: elle est rouge de coquelicots. Les désherbants chimiques ne font probablement pas partie de la panoplie du jardinier, ce que j'apprécie, et la banque de graines adventices reste riche
Le deuxiéme, clandestin et libertaire, est un de mes petits préférés, et je ne manque jamais d'aller y jeter un coup d'oeil furtif. Je l'appellerai "Le Jardin de la Ripisylve", coincé et étiré qu'il est dans un espace récupéré entre la route et la rivière, bordé d'aulnes, de peupliers, de platanes et de saules, fait de terre limoneuse bien noire.
On pourrait aussi le nommer "Le jardin des Menthes", du nom de l'aromatique vivace en touffes persistantes dans un carré bien délimité.
De grands semis de Persil non frisé accompagnent d'autres ombellifères aromatiques que je n'ai pu reconnaitre de loin avec certitude , mais qui dans mon idée,doivent accompagner agréablement en quantité quelque plat bien méditerranéen, apprécié par la famille du jardinier que j'imagine colorée.
Allons, allons, Cahors comme la France tout entière se métisse, nous ne sommes plus totalement dans le seul contexte occitan, et c'est tant mieux. Les nourritures nouvelles vendues sur le grand marché voisin en témoignent et on ne trouve plus seulement des cabécous et des girolles. Gambetta, le grand homme de la ville, né sur la place, ne s'y retrouverait plus.
0 Comments:
Enregistrer un commentaire
<< Home