mardi, juillet 17, 2007

Plantes voyageuses

Je suis retourné ce matin à l'ancienne carrière inondée de la réserve de chasse.

Le volume d'eau des mares a un peu diminué par évaporation.

Néammoins, l'Africaine Lagarosiphon major semble toujours y couler une existence heureuse, les tiges se ramifiant harmonieusement pour occuper une surface importante. Le soleil qui revient doit à mon avis encourager cette croissance.


Il faut rappeler que cette plante à tendance invasive est surveillée en France dans les plans d'eau.

Un peu étonné par la découverte de cette plante inconnue l'autre jour, je ne m'étais pas aperçu de la présence des autres plantes aquatiques indigènes.

En bordure de la masse des Lagarosiphon, un Myriophylle indigène persiste donc malgré tout.


Facile à identifier par ses inflorescences émergeant de la surface, il s'agit bien sûr du Myriophylle en épis, Myriophyllum spicatum, peu abondant ici; il est vrai qu'il n'y a plus trop de place.





C'est une plante eurasienne, qui a tendance à devenir cosmopolite.

Il peut être utilisé comme plante d'aquarium.

A cet effet, il a été introduit en Amérique du Nord et au Canada, où il est considéré maintenant comme une plante invasive génante, sans pourtant être interdit à la vente.

On peut lui opposer un charançon en lutte biologique.

Certains conservent néammoins le moral.

Par contre dans certains pays d'Europe, il est rare et peut jouir d'un statut de protection.

Nou l'avons déjà constaté: l'homme n'a pas son pareil pour perturber les milieux naturels et fabriquer du désordre supérieurement organisé en facilitant les déplacements intercontinentaux des végétaux.

En retrouver les effets dans quelques métres cubes d'eau sur un Causse isolé, "en plein bled", il faut tout de même le faire.

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