A la recherche des espèces envahissantes autour du lac.
Il y a deux jours, une petite promenade autour de notre Lac Vert à Catus.
C'est un lac artificiel qui ne manque pas de charme, résultant du barrage du cours du Vert effectué il y a plus de 40 ans, et fréquenté par les pêcheurs, les sportifs, les baigneurs et les promeneurs et ... les naturalistes.
J'y vais avec une intention précise; réaliser une série de photos numériques de plantes pour illustrer une liste des espèces exotiques envahissantes dans le Lot.
Démarrage tout près de la terrasse du restaurant avec Bidens frondosa pas encore fleuri, sur une vingtaine de mètres. Quelques plantes puis plus rien après; à croire que ce Bident à fruits noirs, ce nord américain sans gène, qui a la plupart du temps éliminé des rives, fort proprement, notre Bidens tripartita ou chanvre d'eau eurasiatique, s'est installé là où la fréquentation est habituelle et abondante.
Je note la plantation de Buddleias, violets et blancs, mais sans conséquence particulière; le Buddleia ne s'est pas ressemé dans le coin.
Je continue la promenade et tout à coup mon petit fils qui m'accompagne tombe en arrêt devant une curiosité et me fait signe: une boule de petits poissons noirs qui se déplace doucement en longeant le rivage; la silhouette de chaque alevin évoque pour moi les souvenirs des pêches aux poissons chats de mon enfance. De retour à la maison, la consultation des bouquins, puis d'internet confirmera cette intuition. Il s'agit bien de jeunes poissons chats.
Dix mètres de plus et c'est l'apparition fugace d'une écrevisse trop rouge pour être honnête; je ne suis pas du tout spécialiste, mais cela ne ressemble pas à l'écrevisse à pieds blancs autochtone que j'ai aussi rencontrée et ramassée, les pantalons bien mouillés, dans le Cher ou la Sauldre de mes jeunes années; une écrevisse américaine, Orconectes limosus peut être. Je ne saurais le dire, mais il y a présomption d'envahissante.
On terminera le tour du lac par le recensement d'un seul petit Erable negundo, à feuillage vert naturalisé sur la rive côté Nord.
Il provient sans nul doute d'un individu planté, vu le diamètre actuel de son tronc, au moment de la création du lac et qui un demi siècle après, est devenu cet arbre fort respectable qui ombrage maintenant efficacement les couples d'amoureux ou les pécheurs solitaires qui fréquentent ces rives romantiques.
Côté animaux aquatiques, il y a invasion probable. La boule de poissons chats n'était pas isolée.
Côté plantes de berges, le milieu a tout de même été bien conservé: nombre de plantes indigènes se sont installées normalement, laissant peu de place aux envahissantes.
C'est un lac artificiel qui ne manque pas de charme, résultant du barrage du cours du Vert effectué il y a plus de 40 ans, et fréquenté par les pêcheurs, les sportifs, les baigneurs et les promeneurs et ... les naturalistes.
J'y vais avec une intention précise; réaliser une série de photos numériques de plantes pour illustrer une liste des espèces exotiques envahissantes dans le Lot.
Démarrage tout près de la terrasse du restaurant avec Bidens frondosa pas encore fleuri, sur une vingtaine de mètres. Quelques plantes puis plus rien après; à croire que ce Bident à fruits noirs, ce nord américain sans gène, qui a la plupart du temps éliminé des rives, fort proprement, notre Bidens tripartita ou chanvre d'eau eurasiatique, s'est installé là où la fréquentation est habituelle et abondante.
Je note la plantation de Buddleias, violets et blancs, mais sans conséquence particulière; le Buddleia ne s'est pas ressemé dans le coin.
Je continue la promenade et tout à coup mon petit fils qui m'accompagne tombe en arrêt devant une curiosité et me fait signe: une boule de petits poissons noirs qui se déplace doucement en longeant le rivage; la silhouette de chaque alevin évoque pour moi les souvenirs des pêches aux poissons chats de mon enfance. De retour à la maison, la consultation des bouquins, puis d'internet confirmera cette intuition. Il s'agit bien de jeunes poissons chats.
Dix mètres de plus et c'est l'apparition fugace d'une écrevisse trop rouge pour être honnête; je ne suis pas du tout spécialiste, mais cela ne ressemble pas à l'écrevisse à pieds blancs autochtone que j'ai aussi rencontrée et ramassée, les pantalons bien mouillés, dans le Cher ou la Sauldre de mes jeunes années; une écrevisse américaine, Orconectes limosus peut être. Je ne saurais le dire, mais il y a présomption d'envahissante.
On terminera le tour du lac par le recensement d'un seul petit Erable negundo, à feuillage vert naturalisé sur la rive côté Nord.
Il provient sans nul doute d'un individu planté, vu le diamètre actuel de son tronc, au moment de la création du lac et qui un demi siècle après, est devenu cet arbre fort respectable qui ombrage maintenant efficacement les couples d'amoureux ou les pécheurs solitaires qui fréquentent ces rives romantiques.
Côté animaux aquatiques, il y a invasion probable. La boule de poissons chats n'était pas isolée.
Côté plantes de berges, le milieu a tout de même été bien conservé: nombre de plantes indigènes se sont installées normalement, laissant peu de place aux envahissantes.
Libellés : botanique, environnement, paysage, plante envahissante
4 Comments:
et bien zut alors !!
Il me semblait avoir cru comprendre que toute rencontre avec cette écrevisse devait se clore par la mort d'icelle ...
jean-luc
dubitatif
Ce n'était pas une rencontre "captivante"...La destruction administrative n'a pu se faire.
désobéissance civile ??
;-)
non violence tout simplement; à moins que mon épuisette ne soit épuisée (;o))
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