lundi, décembre 15, 2008

Spéciale chasse lotoise

Le pauvre botaniste a pris connaissance avec beaucoup d'intérêt les deux pages "Spéciale chasse" de la Dépêche de Vendredi dernier.

Bonne communication en direction de la population lotoise de la nouvelle équipe, après une photo l'autre jour de notre préfète s'exerçant au maniement de l'arc après l'inspection d'une battue.

A la différence des pages spéciales 2007, nous ne sommes plus invités à "cueillir la nature" sans contraintes ni limites, mais nous sommes bien informés sur le rôle de la chasse dans l'espace départemental. On peut prolonger cette information sur le nouveau site Internet de la Fédération départementale. Un site en Spip pour les initiés, comme celui de Lot Nature Botanique.

J'ai noté avec plaisir qu'à Corn on pouvait rencontrer des panneaux de signalisation avertissant les autres utilisateurs de la nature de l'activité de chasse. Je n'en ai pas encore rencontré dans mon coin de Bouriane, où les sangliers "niquent" encore avec ardeur, où cerfs et chevreuils martyrisent joyeusement les jeunes arbres non protégés, et où les chasseurs utilisent parfois la voiture pour rentabiliser la régulation.

Le pauvre botaniste est aussi intéressé par les" jachères utiles à la faune sauvage". Nous voyons ainsi fleurir çà et là de jolis parterres fleuris, surtout à base de cosmos et autres plantes non européennes en mélanges utilisés couramment dans les jardins. Je rêve alors du jour où nos 58 agriculteurs du Quercy Blanc qui ensemencent ainsi 260 hectares découvriront qu'il y a aussi des plantes indigènes qui peuvent jouer le même rôle et sémeront des mélanges de graines, composés en Quercy, plus en accord avec les terroirs du coin , et destinés à s'insérer plus discrétement dans la flore lotoise.

Je me réjouis que depuis la grippe aviaire, la faune sauvage est surveillée, sans oublier tout de même le rôle principal tenu par les échanges commerciaux dans les alertes récentes à cette maladie. Dans le Lot, je découvre en photo qu'on soigne les lièvres lorsqu'ils sont malades... si...si....

D'autres découvertes ? allez... je vais vous faire part d'un secret: à Labastide-du-Ver, les blaireaux, espèce tant haïe de nos agriculteurs et des lieutenants de louveterie, sont carnassiers..

Il me semble que, à l'exemple de notre animal terrassier, notre pauvre botaniste se doit de creuser davantage cette question en Commission départementale de la Chasse et de la Faune sauvage.

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