vendredi, novembre 10, 2006

Nouvelle espèce invasive dans le Lot ?

Pour une fois, pas de botanique.
Le titre, c'est une mauvaise blague de blogueur à partir d'un fait divers bien réel, relevé dans "la Dépêche" locale.



Ca montre bien qu'on ne peut enchaîner les êtres vivants sauvages, ni les cantonner dans ce qu'on considère comme leur biotope. Rappelons que les Chamois (Rupicapra rupicapra) du Cantal proviennent d'une réintroduction apparemment réussie en 1978. Ce qui est amusant ici, c'est qu'un animal sauvage ne peut pas être toléré en basse altitude dans un élevage d'animaux domestiques et que le préfet intervient. Il y a un certain ordre à respecter.

Santé du troupeau ?

Peut être, mais alors qu'en est -il dans les monts du Cantal.

Surveille t'on les troupeaux de vaches la nuit ?

Surveille t'on les chamois indisciplinés ?

Autre leçon à tirer:
si le chamois du Cantal, vient nous rendre visite en voisin indésirable, attendons nous à voir apparaitre dans les prochaines décennies messire loup ayant franchi le Rhône et étant de retour dans le Massif Central. Cà pourrait solutionner le probléme des Chevreuils et des Cerfs voire des sangliers, dont les populations commencent à devenir envahissantes sans apparemment être régulées efficacement, faute d'un nombre suffisant de chasseurs.

Et puis transposons à la botanique: si Monsieur le Préfet d'alors avait pris un arrêté d'arrachage pour le premier pied de Sénecon du Cap apparu dans le département, nous n'aurions pas en ce moment une jolie bordure jaune fleurie de chaque côté de la route qui monte au départ de Cahors dans la direction de Souillac.