vendredi, mars 30, 2007

Crépis de Nîmes ou de Montpellier ?

Le butinage sur Internet réserve toujours des surprises.

Comme toutes les plantes banales, Crépis sancta si visible en ce moment est un peu dédaigné des floristes, qu'il pousse à la campagne, ou à la ville. Quand on sait qu'en plus, il se présente comme une Composée à fleurs jaunes à vague allure de Pissenlit, voire d'Hieracium, on comprend un peu l'attitude des gens à la recherche de plantes plus spectaculaires et le peu d'images dans la documentation de tela botanica.

Quel n'a pas été notre étonnement en "googlelisant" notre plante de découvrir qu'elle était actuellement un objet d'étude fort intéressant pour les chercheurs en Ecologie et Génétique évolutive du CEFE Montpellier qui lui ont même consacré une page spéciale.

Et voici notre modeste plante venue d'ailleurs et établie en France depuis le 18° siècle se distinguer avec un statut de modéle scientifique, à l'origine d'études fort savantes. Pour les initiés, voici par exemple ce qu'on peut chercher à étudier à travers les petites parcelles urbaines, fleuries de Crepis, du secteur d' Antigone.

Certes on est encore loin d'un autre modéle plus célébre, mais bien moins visible sur le terrain en ce moment, Arabidopsis thaliana, l'Arabette de Thalius, tout de même bien répandue.