Le Crepis à soies
En ce moment cette Astéracée ne passe pas inaperçue dans le paysage.
Crepis setosa, le Crepis à soies, fleuri en masse, colore doucement de jaune les prairies des combes encore bien vertes.
Si on regarde de près cette thérophyte estivale , mots légèrement pompeux pour désigner une plante annuelle fleurissant l'été, on aperçoit bien les soies claires autour de l'inflorescence qui justifient son nom.
La Flore de Paul Fournier nous signale qu'il s'agit d'une plante méditerranéenne introduite avec les semences des prairies articielles. De là elle s'est échappée pour coloniser différents milieux, en particulier les bords de route et les terrains incultes dans la majorité des régions françaises.
Un autre auteur M.Chassagne, la qualifie de plante de chemin de fer, suivant les voies ferrées du Massif Central et donne des dates entre 1860 à 1870 pour les premières observations. Son introduction est donc relativement récente, en relation avec des changements dans les pratiques agricoles probablement.
Il faut rappeler qu'un autre Crepis, le Crepis sancta, colore massivement les vignes en jaune au printemps. Il s'agit d'une thérophyte vernale, autrement dit une annuelle de printemps .
Pour moi, les deux espèces font partie de ces plantes modestes, à promouvoir, et à faire connaître car elles figurent certainement parmi les responsables de ces variations saisonnières de teinte dans les paysages ruraux, au même titre que les colorations automnales des arbres, tout ce qui peut ou a pu exciter des artistes.
Crepis setosa, le Crepis à soies, fleuri en masse, colore doucement de jaune les prairies des combes encore bien vertes.
Une belle harmonie .
Si on regarde de près cette thérophyte estivale , mots légèrement pompeux pour désigner une plante annuelle fleurissant l'été, on aperçoit bien les soies claires autour de l'inflorescence qui justifient son nom.
La Flore de Paul Fournier nous signale qu'il s'agit d'une plante méditerranéenne introduite avec les semences des prairies articielles. De là elle s'est échappée pour coloniser différents milieux, en particulier les bords de route et les terrains incultes dans la majorité des régions françaises.
Un autre auteur M.Chassagne, la qualifie de plante de chemin de fer, suivant les voies ferrées du Massif Central et donne des dates entre 1860 à 1870 pour les premières observations. Son introduction est donc relativement récente, en relation avec des changements dans les pratiques agricoles probablement.
Il faut rappeler qu'un autre Crepis, le Crepis sancta, colore massivement les vignes en jaune au printemps. Il s'agit d'une thérophyte vernale, autrement dit une annuelle de printemps .
Pour moi, les deux espèces font partie de ces plantes modestes, à promouvoir, et à faire connaître car elles figurent certainement parmi les responsables de ces variations saisonnières de teinte dans les paysages ruraux, au même titre que les colorations automnales des arbres, tout ce qui peut ou a pu exciter des artistes.
Des artisanes de la beauté en quelque sorte
4 Comments:
Ressemble beaucoup au Taraxacum officinale ? Je n'arrive jamais à les distinguer !
Toute cette famille de plantes n'est pas facile à distinguer: c'est déjà de la botanique solide, avec noms latins, observations de détail(une loupe suffit) et flore de France avec des clefs portant sur des caractères précis.
Et lorsqu'on arrive aux Hieracium, et aussi au genre Taraxacum, même les botanistes renoncent faute d'accord entre les flores.
Les feuilles des genres Taraxacum et Hieracium (Epervières) ne sont pas amplexicaules à l'encontre de celles des genres Crepis et Sonchus (Laiterons). C'est l'une distinction que l'on peut faire parmi bien d'autres effectivement.
Cher Danis, grâce à Christian, vous avez maintenant à votre disposition un caractère simple; et un mot savant que j'espère retrouver bientôt dans un de vos textes raffinés que j'apprécie beaucoup. L'amplexicaulie peut parfaitement se retrouver dans d'autres domaines.
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