Vidanger et trier: halte aux poissons-chats.
Encore la Dépêche...Dans le domaine de l'environnement local, ce journal est une mine d'événements qui nous donnent à réfléchir sur la santé écologique de nos milieux naturels lotois.
Ce Mardi, on nous raconte le nettoyage de l'étang de Laumel à Gourdon par la société de pêche locale. Cette opération a lieu tous les cinq ans "afin d'épurer la population piscicole en supprimant tous les poissons nuisibles: les oeufs pondus par les poissons nobles seront préservés et pourront ainsi arriver à terme"
Je passe sur les précisions de l'opération pour arriver aux résultats détaillés:
"....population de l'étang.....: 35 sandres, 4 brochets, 3 tanches,15 black-bass, 40 carpes, 500 kg de gardons et 44 truites....." ce sont donc les poissons nobles.
150 kg de déchets, poissons-chats, brèmes.... calicobas ...perches japonaises..
Vous trouverez des renseignements sur ces poissons ici.
Ce qui m'amuse beaucoup, c'est le sur-titre plein de candeur rousseauiste de l'article:
Nature. La société de pêche à l'oeuvre.
Dans les sphères écologistes, on a l'habitude de cogner joyeusement sur les chasseurs...
Rarement sur les pêcheurs, qui ont, quand même, par leurs pratiques séculaires de prédation, sacrément modifié le peuplement des milieux aquatiques et la faune piscicole originelle. Bien plus que les chasseurs. Les espèces de poissons introduites, en provenance du continent américain (sandres, black-bass, poissons-chats etc...) sont nombreuses dans nos cours d'eau, signe d'une pression humaine forte sur les habitats aquatiques. Il est vrai qu'on ne pêcherait plus grand chose, si les introductions anciennes et les réempoissonnements réguliers n'avaient pas lieu.
A leur actif tout de même, on peut souligner les alertes sur la pollution des rivières, immédiatement visible avec les hécatombes de poissons. Ce qui fait dire que, dans ce domaine, on s'est occupé plus tôt de l'eau que de l'air.
Rarement sur les pêcheurs, qui ont, quand même, par leurs pratiques séculaires de prédation, sacrément modifié le peuplement des milieux aquatiques et la faune piscicole originelle. Bien plus que les chasseurs. Les espèces de poissons introduites, en provenance du continent américain (sandres, black-bass, poissons-chats etc...) sont nombreuses dans nos cours d'eau, signe d'une pression humaine forte sur les habitats aquatiques. Il est vrai qu'on ne pêcherait plus grand chose, si les introductions anciennes et les réempoissonnements réguliers n'avaient pas lieu.
A leur actif tout de même, on peut souligner les alertes sur la pollution des rivières, immédiatement visible avec les hécatombes de poissons. Ce qui fait dire que, dans ce domaine, on s'est occupé plus tôt de l'eau que de l'air.
Tout de même...où est passée la Nature dans tout cela ?
Libellés : botanique, écologie, environnement, faune envahissante, paysage, poissons
6 Comments:
euh ....
à tout hasard, le kangourou n'est pas piscivore ???
;-]
non... il s'étrangle avec les arêtes..
JPJ, kangourologue expert (;o)))
les poissons morts ont allerté en Bretagne ?
ce sont plutôt les poissons pilotes d' eaux et rivières de Bretagne
Notons tout de même le goût très particulier du Poisson chat, très proche de celui de l'anguille.
Tout comme la Renouée du Japon (Reynoutria japonica) l'espèce Poisson chat, bien que envahissante, est très interessante de par son goût.
Peut être que si les gens le savaient, pourrait on trouver un moyen de controler ces proliférations...
A vos assiettes!!
Peyo.
Tout à fait d'accord avec votre dernière proposition.J'ai de la Renouée du Japon dans mon jardin, que je contrôle soigneusement (culture en pots!) Et je pense que les poissons chats sont consommés en Asie.
Merci de votre passage.
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