jeudi, février 26, 2009

Opossum et ragondin

Dans le Monde, un article signale que "L'opossum, ennemi public n°1 en Nouvelle-Zélande, redevient une fourrure à la mode"et précise

"Les Néo-Zélandais aiment l'opossum... en fourrure. Le petit marsupial appelé "possum" pour le différencier de son cousin américain, est de plus en plus visé par des campagnes appelant à sa destruction. "Achetez du possum et sauvez une forêt !", défend ainsi Possum New Zealand, une entreprise de création de vêtements. Une initiative encouragée par des associations locales de défense des animaux. Même la société de protection des forêts et oiseaux associe sa voix à ce concert, récompensant chaque année les volontaires ayant tué le plus grand nombre de ces mammifères. 1,75 million d'opossums - sur une population évaluée, sans grande certitude scientifique, à 70 millions - auraient été abattus pour leur fourrure en 2008."

Dans la suite de l'article,le rédacteur développe la nuisance de l'opossum, mammifère introduit dans un pays qui en était dépourvu et prédateur du kiwi, oiseau national s'il en est.

Les introductions de ce type soumises aux effets de mode sont toujours gênantes, car la mode passée, les populations des élevages sont relâchées sans précaution dans le nature.

Il en est ainsi en France du Ragondin, destructeur de céréales et mineur de digues. Ses terriers, le long des rives des grandes rivières, sont traîtreusement cachés par les grandes herbes, et il m'est arrivé souvent de sentir la terre se dérober sous mes pieds en me promenant le long de la Dordogne ou du Lot.





Entre 2000 et 3000 ragondins sont piégés et détruits chaque année dans notre département.On pourrait d'ailleurs signaler au passage qu'un ragondin piégé dans une boite piège est souvent tué par immersion et noyade, ce qui est dur pour un mammifère amphibie....Comme on noie des petits chats...Passons...Certains ne font pas dans la dentelle.

Alors, qu'est ce qu'on attend pour remettre à la mode la fourrure de ragondin, et rapprocher un peu les points de vue des chasseurs-piègeurs et des protecteurs de la nature comme en Nouvelle Zélande ?

Libellés : ,

mardi, février 24, 2009

Ecrire en visant juste

Lecture du journal





"Nous digérons la faune"

me souffle mon épouse.

lundi, février 23, 2009

Notes et couleurs

Avec le mois de Février qui se termine, le jardin reprend des couleurs.



Le jasmin d'hiver poursuit sa démonstration malgré les températures encore fraîches




Le cyclamen coum précéde de peu le début du printemps.



Les perce-neiges sont fidèles au rendez-vous







Pour une fois, les Iris d'Alger violet et blanc ont fleuri en même temps.











Les premières floraisons d'Iris réticulata ont discrétement démarré


Les geais sont très présents en ce moment; l'un d'entre eux a repéré les gousses de glycine encore pendantes et s'affaire à les ouvrir pour s'emparer des grosses graines.

Infatiguables, les merles noirs fouillent les bordures des routes garnies de feuilles mortes.

Mésanges bleues, charbonnières, sitelles fréquentent encore couramment les abords des mangeoires.

Et puis les rouges gorges guettent chaque mouvement, chaque action des jardiniers.

Tout ce joli monde commence à bien chanter lorsque le soleil daigne un peu se montrer.

Un printemps ordinaire sous climat tempéré donc...

Et pourtant "Klaus" est bien passé, plus au Sud.


samedi, février 07, 2009

La fleur au fusil.

Que peut bien faire le pauvre botaniste lorsqu'il rencontre, dans le froid matinal, des hommes courageux, immobiles dans le vent glacé, loin de leur voiture à cellule grillagée, et guettant l'arrivée improbable d'un sanglier mal dégrossi qui aurait oublié que c'est Samedi et qu'il faut plutôt se planquer ce jour là si on tient à la vie dans la belle vallée du Vert ?



Vieux solitaire un peu gras
Merci au site Environnement école.


Que peut-il bien faire d'autre que d'aller "offrir une fleur", symbolique bien sûr à ces personnes respectables qui ont fait le choix de se tirer vaillamment du lit de leur marquise, où l'on est si bien au chaud, croyez moi, à compter fleurette en hiver ?

"Allons, cher botaniste, présentez nous vite cette fleur symbolique..."me direz vous.

Je l'ai cueillie dans le N°185 du Petit Journal ("l'Info locale dans le Lot" ) page 12: elle a été cultivée avec beaucoup de soin par notre députée, membre du groupe chasse de l'Assemblée Nationale, et offerte aux chasseurs de Mercuès.

"La chasse est un sport, une passion enracinée....(NDRL.la métaphore végétale semble valable)...Les chasseurs contribuent à rétablir l'équilibre de l'Ecosystéme et grâce à eux de nombreux accidents et ravages sont évités".

Ainsi harmonieusement épanouie, voici donc une belle fleur d'éloquence, qui vaut son pesant de cartouches.

Libellés : , ,