dimanche, janvier 13, 2008

Changements de couleurs


Température fraîche le matin; elle monte avec le soleil de l'après midi.

Les plantes ont donc "bougé" ces derniers jours.

Ainsi l'Hellébore fétide qui prépare sa floraison démarre des inflorescences vert tendre qui tranchent sur le vert sombre des feuilles. Ca annonce la belle saison.

En ce moment, on est donc plutôt attentif à ces plaisants changements de couleurs.

En Botanique bien sûr, mais aussi dans tous les autres aspects de la vie de notre beau département.

Exemple récent:

un couple de retraités trouve un petit rat "cuisiné" en ouvrant une boite de haricots verts.

La dame a eu une peur bleue.

Le monsieur a vu rouge.

Il a téléphoné au magasin où ils avaient acheté la boîte.

Depuis, la direction et le fournisseur rient jaune.

Et l'histoire est relatée, noir sur blanc dans la Dépêche, toujours elle, bien sûr.





On s'est tout de même un peu éloigné de la Botanique...

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jeudi, janvier 10, 2008

Un botaniste chez les chasseurs (suite)

Ou un après midi en commission départementale de la chasse et de la faune sauvage, sur une chaise de la fonction administrative territoriale: pour un ancien fonctionnaire, ce sont en quelque sorte des retrouvailles périodiques agréables avec le mobilier d'Etat; ce n'est certes pas la magistrature assise, mais le travail en commission présente encore quelques attraits, dont celui-là. Au chaud et assis, aux frais de la République, ce n'est pas négligeable.

Ce jour là un nouveau venu inattendu, le frelon asiatique s'est invité un moment ; il est venu éclipser quelques minutes dans les débats, le sanglier, l'inusable, l'inoxydable, l'incontournable vedette actuelle du Lot, celle qui ose troubler les jours paisibles de la croissance du maïs et qui d'année en année échafaude dans le département un scénario catastrophe qui fait monter en puissance les sommes nécessaires pour l'indemnisation des dégâts et perdre des cheveux au trésorier chargé de la bonne répartition du pactole.

Cette année, semble-t-il, on a mis tout de même un peu d'ordre dans tout cela; les battues ont été fréquentes, et sur de nombreuses tables lotoises, chasseurs et non chasseurs ont dégusté le résultat des courses des premiers à travers notre belle nature gérée et aménagée.

Le frelon asiatique, non comestible, lui, commence à préoccuper d'autres personnes que les apiculteurs.

Le cormoran, qui faisait l'objet d'une régulation nouvelle nationale à la demande des pêcheurs, a remporté moins de succés. Il doit moins intéresser les chasseurs que le sanglier. Question de goût peut être ?

Et puis le botaniste a suivi avec beaucoup d'intérêt l'exposé du Chef de Service Départemental de l'Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage qui s'est ouvert avec les Prairies naturelles humides et la Fritillaire pintade; il a pu prendre connaissance des missions et des activités du Service et des activités projetées en 2008, avec un ATE, Agent Technique de l'Environnement, en moins; elles concernent bien sûr la Chasse, mais aussi des activités de recherche, d'études et de suivi de la faune et de la flore sauvage; ces sujets sont susceptibles de retenir l'attention et la curiosité d'adhérents motivés des associations de protection de la nature.

De plus, dans les documents distribués, notre botaniste se retrouve en terrain connu, termes scientifiques, méthodes exposées , techniques d'échantillonnages, bref de quoi discuter correctement, posément, autour de dossiers bien construits sur des problémes faisant parfois l'objet de polémiques, en particulier les nuisibles.

Et puis il est probable que j'irai m'asseoir encore dans quelque temps, en auditeur libre, sur les bancs du public du Tribunal... Je vous raconterai..

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mardi, janvier 08, 2008

Vivre en Bouriane

Discours majoral récent dans une localité voisine à l'occasion des voeux

" Le monde ne va pas bien et nous avons la chance de vivre dans un environnement naturel préservé au sein d'un pays démocratique"



Allons! environnement naturel dans la région proche ! N'exagérons rien: ici on n'est pas sur les Causses ( et encore......)

Jugez en :

monoculture de conifères

prairie artificielle

lac collinaire !



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Chercher et trouver.

Le sujet d'aujourdhui, c'est un peu Botanique limite:
Tuber melanosporum n'est plus une plante; c'est maintenant bien connu. Ca n'enléve rien à ses qualités gastronomiques.

C'est la pleine saison des truffes : concours de chiens truffiers à Pradines.
La Dépêche note :les chiens truffiers sont déchainés; 61 chiens concourent sous une pluie battante.

Certains chiens du Lot ont bien de la chance: on les emploie à chercher et cela sent bon....Du coup ils font de plus en plus concurrence au cochon traditionnel.

Deux pages plus loin, son propriétaire de Gignac nous parle de "Kiki le cochon, est content,il a beaucoup de truffes de grande qualité, des tuber melanosporum grosses et bien rondes". Je suppose que le propriétaire aussi est content. Ca se voit en tout cas sur sa photo.

Voilà, la vie est simple et belle dans le Lot: pour trouver des truffes, il suffit de disposer d'un dispositif vivant de détection efficace: la "toutou-détection", ou la "cochon-détection".

Au fait, dans le même journal, autre type de détection et de trouvaille: "Mobilisation pour une famille albanaise menacée d'expulsion" . Bien intégrée. Deux enfants en troisiéme au Collège à Cahors. Du classique, quoi ...Pour se retrouver ensuite ici

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jeudi, janvier 03, 2008

Bouloc (82) ne veut pas voir s'installer une carrière

Pas de précautions oratoires. Entrons dans le vif du sujet.

Aux limites du Lot, en Quercy blanc, dans le Tarn et Garonne, à Bouloc en Quercy a surgi un projet de création de carrière.

Les habitants du village, et leurs proches voisins, en particulier des Lotois, n'en veulent pas.

Mais les "exploitants de carrières" constituent une population invasive et destructrice de biotopes. S'étalant beaucoup, parfois sournoisement, souvent sans autorisations d 'extensions, et sans se géner, parfois au détriment des voisins, ils transforment de larges superficies de sous-sol en argent , et les remplacent généralement par ces déchets ultimes qu'on contrôle mal ou pas du tout et dont on ne sait plus quoi faire; ramenant ensuite de la terre, ils "revégétalisent" en plantant des arbres à la va vite, et partent ailleurs pour amorcer un nouveau programme pierres-argent-ordures masquées-végétaux, ayant bousillé au passage les paysages et les communautés végétales séculaires, naturelles ou agricoles.

De plus, ils sont tenaces: s'ils sont évincés une première fois, forts de leur argent et de leurs moyens de lobbying, ils reviennent avec le même projet, habilement réécrit, et emportent alors l'accord des autorités de tutelle: celles ci, c'est bien connu, se sentent toujours obligées d'aller à l'encontre de la volonté du peuple, et de faire son bien malgré lui de façon autoritaire, en se souciant comme d'une guigne des questions de santé (amiante), bruits (aéroports), pollution (nitrates, pesticides....)

Après des décennies de fonctionnement d'un tel systéme, on commence à découvrir partout en France, les résultats de ce genre de politique initiée par des élites dépourvues de culture de l'environnement, avec des problémes divers qui surgissent maintenant de façon inattendue.

Pour en revenir à Bouloc, on a vraiment envie d'y vivre tranquille, sans poussières, sans trafic de camions, sans bruits d'explosions....

Une association, regroupant les opposants au projet a donc été créée pour l'expliquer et le faire savoir: elle s'exprime ici largement sur son site Internet dont nous avons ajouté les coordonnées dans la liste des liens du blog pour suivre plus facilement l'évolution des événements.

Et puis, à Lot Nature, on va aller faire un tour au printemps à Bouloc: dans ce Quercy blanc aux allures presque méditerranéennes, il y a toujours quelque plante rare, quelque insecte peu répandu qu'une dizaine de naturalistes à l'oeil exercé auront tôt fait de repérer pour mettre en valeur la présence.

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mercredi, janvier 02, 2008

2008

Comme ces graines de Massette sont dispersées au loin, peu à peu, par les vents,



que le Web emporte mes souhaits, vers les lecteurs de Bouriane verte.

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